Pour tous ceux qui n'auraient pas pu être là à Versailles, nous vous donnons un best of de ce que nous avons entendu dans les discours de divers orateurs (là où on s'est marré, quoi...)
Jean-François Copé
« Mme Royal, elle représente un énorme danger, parce que sa stratégie, elle est limpide : d’un coté l’apparence, de l’autre la réalité. L’apparence, c’est la modernité, avec un fabuleux photo-montage et un mot d’ordre : sourire. Au PS, on a reçu une consigne : sourire en toutes circonstances. Alors on sourit, invente des mots étranges, on les défend, tel Jack Lang un brin émoustillé, incarnant depuis toujours les forces de la joie. Et puis derrière ça, il y a une réalité. La réalité, c’est le projet du PS, qui est celui d’une bonne vieille gauche, bien ringarde, bien vieillot. Alors, il ne faut pas tomber dans le panneau, parce que ce qui est marqué dans le projet du PS, elle, elle le fera.
Un exemple : les impôts. Ah, on a passé une bonne semaine. M. Hollande a été on ne peut plus clair : si la gauche arrive au pouvoir, sur l’IR, il l’a dit texto, j’augmente les impôts de tous ceux qui gagnent plus de 4 000 € par mois. Ca m’a rappelé G. Marchais quand on était petit qui disait : au dessus de 4 millions d’anciens francs, je prends tout. Et bien c’est ça que le PS réserve à ceux qui travaillent. [..] C’est le message du PS : si vous voulez travailler plus pour gagner plus, vous serez sanctionné. Sans parler de ceux qui habitent dans une région socialiste et qui voient l’explosion des impôts locaux.
Tout cela s’appelle tromper les gens. Et bien Ségolène Royale, elle a l’art de tromper les gens avec finesse.
Elle va en Chine [..] et à la question posée par les journaliste qu’est ce que vous en avez retenu de votre voyage en Chine, Mme Royale, elle répond sans rire : il faudrait calquer notre système judiciaire sur celui de la Chine.
A elle je dis, en parlant sa nouvelle langue, pour qu’elle comprenne bien ce que je veux dire : c’est de la duplicitude, et c’est ça qui fait peur.
Renaud Dutreil
Parle au nom « d’une génération qui s’est dressée contre Mitterrand, parce que Mitterrand tirait la France de travers, et qui s’est dressée contre Le Pen, car Le Pen tirait la France vers l’arrière. Et aujourd’hui, je vous pose la question : avons nous terminé ce combat : non ! Mitterrand est toujours là mais il a enfilé un tailleur blanc, et le blanc n’est pas seulement dans la garde robe, il est aussi dans les idées, dans le programme, dans ce sourire, il est dans le sourire énigmatique de la Joconde qui dissimule tant de dangers. Et c’est le même combat contre Le Pen même s’il a enfilé aujourd’hui des gans blancs. »
"derrière chaque socialiste, il y a un impôt qui sommeille".
François Fillon
Vous êtes 80 000 à penser qu’un cliché sur la muraille de chine ne témoigne pas d’une large vision du monde.
Vous êtes là car vous en avez marre de voir la république confondre la liberté avec la permissivité, l’égalité avec l’égalitarisme, la fraternité avec l’assistanat.
Avec NS, nous prenons un engagement : celui de dire tout ce que nous allons faire et de faire totalement ce que nous avons dit.
Nous vivons sur notre héritage alors [que les pays en développement ] sont en train de bâtir le leur. Voilà le défi qui est lancé à notre modèle économique et social.
Je l’accuse de vouloir paupériser la France, je l’accuse de vouloir augmenter à la fois les salaires et les prélèvements : ce que vous donnera la feuille de paie, la feuille d’impôt vous le reprendra : voilà le tour de passe-passe socialiste.
L’expérience nous a appris que la gauche stigmatisait les riches pour gagner les élections mais qu’elle imposait les classes moyennes pour financer ses promesses.
Elle n’a pas compris qu’avant de distribuer la richesse, il fallait l’encourager [..], que la réussite des uns entraine la réussite des autres comme le travail des uns stimule le travail des autres. Ce n’est pas en nivelant tout ce qui monte et en rationnant tout ce qui marche que l’on enclenche un élan de prospérité.
Nicolas dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit. "
MAM
"J'ai cru comprendre [que Ségolène] ne serait pas totalement en accord avec M. Hollande [au sujet de la fiscalité]. Ce n'est plus une candidate avec son parti, c'est Blanche Neige contre les sept percepteurs
M. Hollande commence par là où en général conduisent toutes les mesures socialistes, c'est-à-dire par l'impôt
Madame la candidate du PS, vous avez participé à l'élaboration du projet socialiste, vous l'avez signé, est-ce que pour vous la politique, ça consiste à dire en janvier le contraire de ce que l'on a approuvé au mois de novembre
Je n'aime pas plus la mortification que la repentance: refusons les critiques de ceux qui au pouvoir ont plongé la France dans l'échec"
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