Sacrée souplesse idéologique ! La candidate du Parti Socialiste vient de compter un nouveau rallié en la présence de JP Chevènement. C'est un petit évènement, car l'élu de Belfort ne pèse plus grand chose : à peine un petit pourcent d'intentions de votes à en croire les derniers sondages d'opinion. Mais il est remarquable que cette candidate rallie à son panache blanc tout ce qu'elle trouve. On comptait des figures du oui (son compagnon), des figures du non (A. Montebourg), des radicaux, des anciens trotskistes (on ne pense pas à Jospin tellement son engagement est mou, mais plus à Julien Dray, engagé de la première heure) ; voila le président d'honneur du MRC dans le rang.
Oui, mais à quel prix ? On peut se réjouir de voir l'élue socialiste accroître ses chances de parvenir au second tour. La victoire de 2002 avait été sans suspens et sans saveur pour le Président actuel, contre un adversaire accidentel. Mais il est un peu triste de constater que la candidate a une "souplesse" intellectuelle effarante. Pour gagner Chevènement, elle a bien volontié versé dans la critique facile de la Banque Centrale Européenne, vieille marotte de Chevènement. Si la croissance manque, c'est que les taux fixés par la BCE sont trop élevés. L'euro trop cher pénalise nos exportations, les entreprises aux mains des grands financiers délocalisent. Bref, c'est la faute des autres, des banquiers et des financiers. Pas des 35 heures, oh non. Non, juste la faute de M. Trichet, le directeur de la banque centrale.
Le problème, c'est que la réalité vient difficilement corroborer la sombre analyse de Jean-Pierre à laquelle Ségolène s'est si facilement ralliée. Les taux d'intérêt, (à 3,7 pour les taux longs), sont historiquement bas, la zone euro exporte à peu près autant qu'elle importe ... bref, les explications de M. Chevènement, même si elles sentent bon la vulgate révolutionnaire, ne sont pas très convaincantes. Surtout que d'autres pays de la zone euro s'en sortent très bien : l'Irlande a connu une croissance de 5,5 % en 2005 et a un taux de chômage de 4,4 % ; bien sûr, là bas, on ne se demande pas s'il faut produire plus de richesses ou s'il faut partager celles qu'on a, s'il faut travailler 35 heures, 36 heures ou demander au ministre si c'est permis d'en faire 37, si M. Trichet est méchant...
On peut donc saluer le pragmatisme de Ségolène Royal : non, Ségolène n'est pas dogmatique ! Les oui, les non, les anti-BCE, les pro-europe, tout le monde à droit aux égards de la candidate. Faire la synthèse de tout cela, c'est une gymnastique incroyable. Pour la vision, une ligne de conduite claire, on repassera.
Et pendant ce temps là, Dupont-Aignan, "notre" Jean-Pierre Chevènement à nous, boude les Forum ; c'est pas moi qui m'en plaindrait...
tout d'abord sur madame Royal il y a peut de chose a dire de plus...si ce n'est qu'elle ne posséde aucune absolument aucune prestence diplomatique q
, que ses sujet sont tro peut connu d'elle méme et qu'elle s'embourbe souvent seul quitte a entrainer quelque collégue au passage...bref c'est une mange tout. vous devez certainemen tous connaitre ce site "paslesroyal.com" qui , avec beaucoup d'humour , nous fais par des frasques de notre cher candidate a la presidentielle...
je voudrais rajouté un mot sur mr Dupont-Aignan car il est un mal necessair de notre parti. il incarne la droute gaulliste peut etre un jour perdu car vous ne direz pas le contraire mais mr Sarkozy n'est pas non plus le plus fervent gaulliste de la droite et c pour cela que certain doivent joué un role d'pouventail pour rappelé que la parti garde une part de gaullisme...
Rédigé par : degaulle | 13 décembre 2006 à 12:24
Dupont, un mal nécessaire ? Peut-être.
J'ai lu son livre programme et pour tout dire, je trouve s'es propositions pas inintéressantes, même si je ne les partage pas toutes. Mais la facilité dont il abuse de critiquer la BCE et l'Europe pour nous convaincre qu'il avait raison, seul contre tous à droite, de refuser le Traité, est décevante. Comme je l'ai dit dans la note, nos partenaires ne se plaignent pas de l'Euro et placés dans le même marché monétaire, certains s'en tirent plus que bien.
De Gaulle n'était pas tendre avec l'Europe et toutes les institutions internationales (les volapück) mais il n'avait pas l'art de trouver des excuses falacieuses pour expliquer nos errements.
Quant au gaullisme de Sarko, certes, il est ambigu. Encore faudrait-il savoir ce qu'est le gaullisme aujourd'hui. Si c'est mener la même politique que De Gaulle, alors, le gaullisme aurait 50 ans de retard...
Rédigé par : Pop02 | 13 décembre 2006 à 13:49
"Contre tout sans jamais savoir pour quoi il est...", voilà à quoi on pourrait réduire la politique de M. Dupont Aignan.
A vouloir se revendiquer à lui seul les "reliquats" du vrai Gaullisme,en Chevalier copmbattant sur les terres européennes, Dupont Aignan n'a pas une once de la grandeur de de Gaulle, qui à son époque en aurait fait tout au pus un financier de bureau.
C'est très bien que Dupont veuille développer son propre courant, qu'il veuille incarner une autre branche politique et par la même représenter un autre tranche de la population et de l'électorat de Droite. Mais où les bornes sont plus que dépassées, c'est que M. Dupont n'est le Gaullisme à lui seul, et que plutôt que de faire développer la démocratie dans notre famille politique il se met à nous tirer dans les pattes quand il épouse dans certains de ses propos les thèses démagogiques. Comme quand il se plaind à l'émission de Christine Ockrent de n'être pratiquement pas financer par l'UMP!!!!
Rédigé par : borlooboy | 13 décembre 2006 à 14:37
je ne defend pas du tout mr Dupont-aignan. simplement je lui trouve une existance legitime (ou presque) mais il n'est bien entendu pas l'incarnation du gaullisme simplemnt rappel t-il un minimum qu'il existe encore des gaullistes...de droite! simplement etre eurosceptique certe ce n'est pas du gaullisme...bref rien de tel qu'un Jean Francois Copé pour nous prouvé que des gaullistes ont toujour la cote sans se detaché forcement du groupe UMP. Mr Sarkozy ne pourra faire sans les gaullistes et les chiraquiens.....
Rédigé par : degaulle | 13 décembre 2006 à 15:55
moi j'ai regardé Fogiel mardi soir sur M6 et il a repassé uen émission enregistré 2 semaines avant ou il demandait à Chevenement s'il allait se présenter à l'élection dans tous les cas. Fogiel a même insisté plusieurs fois, et Chevenement stoic a répondu oui dans tout les cas j'irai au bout, on arette pas un avion qui décolle... c t fort !!! C'est a cause de ca que les gens ne croient plus a la politique, il est fort quand meme même avant sa victoire ( si elle arrive) il a deja menti aux francais, qu'est ce que ca va être après ?? Et pendant ca temps Le Pen se frotte les mains, l'attitude de Chevenement est honteuse et décrédibilise la politique... C'est les camardes du MRC de St Que, avec Grzecufvevbjkv ( désolé je ne connais pas son nom) qui doivent etre bien décu ... enfin au moins il viendra pas nous casser les couilles au theatre ... bonne journée
Rédigé par : batoumi | 14 décembre 2006 à 14:33
J'ai exactement pensé à la même chose que toi batoumi, j'ai regardé aussi Fogiel, et ça ma bien fait rire!
A l'instar de Jack ( pas l'éventreur mais l'autre là...), le Chevénement (regardez bien il a des faux airs à Mister Bean!) a dû se voir promettre un Ministère en cas de victoire de Royale!!!!
Comme tu le dis si bien, c'est avec des magouilles et des arragements comme celui ci que les français en ont marre de la politique et de ses représentants!
Rédigé par : borlooboy | 14 décembre 2006 à 16:27