Rejeté le 29 mai 2005 à près de 55% des suffrages, le Traité constitutionnel établissant une constitution pour l'Union Européenne avait été avorté par l'un des pays fondateurs de l'UE: la France.
Deux ans après ce rejet de la part des Français et des Hollandais (62% d'entre eux l'ont rejeté), les européens sont parvenus à un accord au prix de multiples consensus. Réunis à Lisbonne il y a 2 semaines, les 27 chefs d'Etat européens sont venus à s'entendre sur un nouveau traité constitutionnel. Ce traité est destiné à réformer le fonctionnement des Institutions de l'Union régi jusqu'en 2014 par le Traité de Nice (2001). La charte des droits fondamentaux (judée trop libérale) n'est plus intégrée dans ce traité et Nicolas SARKOZY a égelement veillé à ce que "la concurrence libre et non faussée" ne figure plus dans les objectifs de l'Union.
Pour entrer en vigueur ce nouveau traité devra être ratifié par les 27 Etats membres de l'UE. En France notre président a opté pour la voie Parlementaire. Réunies en Congré, les deux assemblées françaises devraient se prononcer à partir de février 2008 sur ce nouveau traité européen.
Si l’Europe a su relever le défi de la paix après des siècles de division et deux guerres d’une intensité et d’une brutalité inégalées, elle n’a pas su relever celui de la mondialisation. Elle aurait dû agir au niveau mondial pour soulever les vrais enjeux de la planète.
Il lui faut, donc, maintenant repartir du bon pied et la France doit prendre le pas de ses partenaires pour l’y aider, d’abord au nom de ses responsabilités historiques dans la construction européenne, mais surtout parce que l’Europe est un cadre incontournable de nos ambitions politiques, écologiques, économiques et sociales.
Désormais sortie de sa crise institutionnelle, l'Union Européenne est prête à reprendre marche et à affronter les défis futurs.
Julien DIVE.
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