Ségolène
ROYAL a souvent l'habitude de
parler des femmes pendant la campagne présidentielle et surtout des femmes qui
souffrent soit des inégalités sociales de la vie (discrimination, salaires plus
faibles,
) soit des violences conjugales. On se rappelle tous de son allocution
avant le vote des militants socialistes ( femmes battues, violées...). En outre
nous promet-elle que la première loi que votera le parlement si elle est élue
concernera les femmes.
Le
problème c'est qu'avant de vouloir mettre en oeuvre ses idées d'égalité de
justice, d'écoute et de respect pour la France elle ferai mieux de les appliquer
pour elle-même et plus particulièrement avec son entourage. En effet on apprend
dans un livre écrit par une ancienne attaché parlementaire ( Evelyne Pathouot,
Ségolène Royal, ombre et lumière, disponible le 8 février) la vrai nature de
Ségolène ROYAL, belle et souriante le jour ; calculatrice, espiègle voir
inhumaine la nuit
voici quelques extraits du livre qui révèle la vrai face de
la candidate PS :
Ségolène
m'expliqua qu'elle ne serait sans doute pas en mesure de me verser un salaire
équivalent à celui que je percevais ; en attendant, elle avait une solution de
« dépannage » grâce à l'un de ses camarades, trésorier d'une association de type
loi 1901 : Poitou 93. Cette structure me verserait un complément de salaire. Je
pourrais ainsi rester auprès d'elle, officiellement engagée à mi temps.
Javais donc un demi emploi légal et un demi emploi au statut moins net
Cependant
lorsque Madame Pathouot réclame son due voici la réponse du président de cette
association : « elle est folle, complètement folle ! avec ses histoires,
on va tous finir en prison »
Suite
au refus de lassociation de verser le complément de salaire, Ségolène propose à
Evelyne de lui verser le solde de son salaire de la main à la main,
c'est
à prendre ou à laisser
Comme elle ne disposait pas de voiture et qu'elle ignorait
visiblement qu'on peut en louer une auprès d'établissements spécialisés, un
militant ou une militante était réquisitionné pour lui servir de chauffeur et la
convoyer du matin jusquau soir.
A
la fin de chaque mois je devais lui réclamer le complément de salaire qu'elle
s'était engagée à me verser de la main à la main. Je me retrouvais transformés
en mendiante sollicitant d'une bonne âme le secours financier , c'est la une
démarche profondément humiliante
Elle est parfois une sorte de saint Sébastien criblé de flèches
auquel le sens de l'honneur ordonne qu'on le délivre de ses bourreaux. Elle est
en tant que femme, en tant que mère en tant que Ségolène, la victime d'odieuses
machinations qu'on épargne à ses rivaux. Cette posture victimaire ne se
traduit pas exclusivement chez elle par des « cris et des larmes ». elle en joue
pour éluder toutes les questions embarrassantes
Lorsqu Evelyne est devenue assistante parlementaire en titre,
dépendante de lassemblée nationale, Ségolène médite de la faire rémunérer par
EDF pour pouvoir embaucher quelqu'un d'autre. La stupéfaction du responsable
juridique mettra un terme à cette velléité. Quelques mois plus tard, victime
d'un accident vasculaire cérébral, Evelyne est en congé de maladie. Ségolène
Royal lui garantit son paiement, quand arrive la fiche de paie ou figure cette
mention : suspension de salaire.
Je décidai de faxer tous les documents aux services administratifs
de l'Assemblée
.Devant la gravité des faits, Madame la députée fut convoquée
pour s'expliquer, c'était une affaire qui lui risquait de lui nuire
politiquement. Cela me valut évidemment de sérieuses réprimandes
Visiblement,
la précarité éventuelle de ma situation financière ne semblait plus lémouvoir.
Ainsi, quand je lui expliquai que la suspension d'un mois de salaire était une
véritable catastrophe, elle me rétorqua simplement : mais Evelyne, vous avec
une pension alimentaire !
De tout ce que jai pu entendre de Ségolène durant toute la durée de
notre travail en commun. C'est probablement la phrase qui m'a le plus
choquée.
Alors qu'elle évoquait certaines de ses déclarations sur la
pédophilie dont la presse avait fait grand bruit et qui avait assis sa
réputation de femme d'ordre et
d'autorité, elle se félicita elle-même davoir eu « la chance » ce fut le terme
qu'elle employa d'avoir eu un cas de pédophilie dans sa circonscription, « ce
qui (lui donnait) de l'avance sur Claude Allègre. »
NB
Evelyne Pathouot avec ses deux collègues a déposé une plainte en 1997 pour
récupérer des salaires non versés. Après 10 années de combat judiciaire, le
Conseil d'Etat vient de donner raison aux plaignantes ( par décision du 16
janvier 2007) et condamne Madame Royal.
J'ai la crainte qu'un
jour « la nuit Royal » gouverne notre pays !
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